SENTIMENTS NOIRS - K²

Je suis en deuil pour le musée qui était une partie de l'Europe au Brésil. Je pleure comme si j'avais perdu un être cher. Combien de fois je n'avais pas de classes à l'école et était au jardin intérieur du Musée, je regardait les fœtus dans le formaldéhyde (à partir du moment de la conception jusqu'à six mois), les momies, ah, comme il était bon! Je imaginais qui j'était en France, en regardant ses jardins intérieurs, ses plafonds tous peints, ses salles. Un peuple qui ne se soucie pas de son passé n'est pas un peuple. Ceux qui n'ont aucun respect pour leur passé, n'ont pas d'avenir. Il est juste ce que nous voyons aujourd'hui, seulement la corruption, je sais pourquoi je dis que la justice au Brésil est à mourir et quelques, je dis quelques juges essayent de changer, mais s'il n'y a pas d'action de masse des gens, ça ne changera jamais. Je vois l'avenir du Brésil comme une personne qui nage et meurt noyé, luttant jusqu&#

J'ai dû attendre 60 ans pour ça passer. J'ai mis ma tête sur la poitrine de l'amour de ma vie et j'ai écouté son cœur. En ce moment, je souhaitais que le temps s'arrête, je souhaitais que ce moment soit éternel ou que le monde se termine. Moi, là-bas, je me suis couché là avec lui, ma tête écoutant le son de son cœur, mais comme il n'y a pas de bien qui dure éternellement et de mal qui ne finisse jamais, j'ai remarqué que le désir ne venait que de moi, juste une réalisation sans importance. Si je croyais à la réincarnation, il ne serait pas l’amour de ma vie, mais l’amour de mes vies car jusqu’à ce qu’il se montre, je ne savais pas ce qu’était l’amour, je ne connaissais pas le bonheur, car le bonheur est une utopie malade après devient désillusion, comme le poète l'a dit une fois: le bonheur n'existe pas, mais des moments heureux. Kátia Paes